Avec plus de 10.600 viols signalés en seulement un trimestre, l’Afrique du Sud est confrontée à une crise de la criminalité qui exige une action gouvernementale urgente, ont indiqué lundi des ONG sud-africaines.

Les statistiques sur la criminalité durant le premier trimestre 2025, révélées par le ministère de la Police, dressent un tableau inquiétant : 6800 meurtres, plus de 10 600 cas de viol et 1.872 cas d’agression sexuelle.

L’Afrique du Sud enregistre près de 42.000 cas de viols par an, ce qui représente 115 viols par jour, soit un taux de violence domestique cinq fois plus élevé que la moyenne du reste du monde.

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Le Service de police sud-africain (SAPS) a auparavant mis en garde qu’un nouveau syndicat du crime cible les femmes dans les centres commerciaux de plusieurs provinces du pays. «Nous enquêtons actuellement sur un nouveau syndicat du crime dangereux qui s’en prend aux femmes, les considérant comme des cibles faciles et vulnérables», a déclaré aux médias la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.

Cet avertissement fait suite à la recrudescence du nombre d’enlèvements signalés dans la nation arc-en-ciel au cours des trois premiers mois de 2025. Les dernières statistiques révèlent que les enlèvements ont augmenté de 6,8 % sur un an, passant de 4 279 au cours des trois premiers mois de 2024 à 4 571 durant la même période de cette année, ce qui équivaut à 51 enlèvements par jour.

Le nombre d’enlèvements et des assassinats en Afrique du Sud est une préoccupation majeure pour les autorités sud-africaines, qui semblent être impuissantes de venir à bout de la crise de la criminalité dans le pays. Le Président Cyril Ramaphosa a même qualifié cette crise de «pandémie».

Dans le continent, l’Afrique du Sud détient le record de criminalité, ce qui en fait le pays le plus dangereux en Afrique. Le Nigéria et l’Angola suivent, se classant respectivement deuxième et troisième.