Les partis d’opposition en Afrique du Sud et des membres du gouvernement d’unité nationale ont mis en garde, mardi, le gouvernement contre d’éventuelles hausses d’impôts dans le budget 2025 qui sera présenté mercredi devant le Parlement.
Les partenaires de la coalition ont énuméré plusieurs suggestions et propositions de réformes, tout en s’opposant à toute augmentation de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
Le budget 2025, qui sera présenté par le ministre des Finances Enoch Godongwana, ainsi que l’assurance maladie nationale et la loi sur l’expropriation des terres, seront en tête de l’ordre du jour des discussions au Parlement.
Le Budget doit décrire les priorités financières, économiques et sociales du gouvernement d’unité nationale formé après les élections générales du 29 mai 2024.
Dans son discours sur le budget de mi-mandat en octobre dernier, le ministre des Finances a laissé entendre que des mesures de recettes supplémentaires, notamment des augmentations d’impôts , pourraient être nécessaires pour résoudre les problèmes financiers croissants de l’Afrique du Sud.
Malgré sa réticence passée à augmenter les impôts, M. Godongwana a indiqué qu’une augmentation d’un point de pourcentage de la TVA ou de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pourrait générer environ 1,5 milliard de dollars par an (25 milliards de rands).
Mais l’opposition à ce projet grandit dans tout le spectre politique. Des partis politiques telles que l’Alliance démocratique (DA), FEF ET Good, ainsi que les principales fédérations syndicales ont fermement résisté aux hausses d’impôts.
Ils estiment que l’exécutif devrait se concentrer sur un changement budgétaire pour fournir des sources de revenus supplémentaires. Le gouvernement devrait supprimer les postes de vice-ministre et les avantages du cabinet avant de mettre en œuvre des impôts plus élevés pour augmenter les recettes, notent-ils.