Afrique du Sud: Les forces de sécurité en état d’alerte après des menaces de violences

Afrique du Sud

Les forces de sécurité en Afrique du Sud sont en état d’alerte élevée suite à des menaces de violences dans tout le pays à partir de lundi, ont indiqué dimanche les autorités sud-africaines.

Les organismes chargés de l’application de la loi ont mis en place les mesures nécessaires pour maintenir la stabilité du pays et assurer la sûreté et la sécurité de tous les Sud-Africains, a déclaré le porte-parole de la Structure nationale conjointe d’opérations et de renseignement (NatJOINTS), Robert Netshiunda.

Il a précisé que «le NatJOINTS est au courant des messages de provocation sur les différentes plateformes de médias sociaux prônant la violence. Ceux qui sont à l’origine de ces messages sont avertis que l’incitation à la violence est une infraction pénale».

«Les membres du public sont mis en garde contre la diffusion de tels messages de division», a ajouté Netshiunda, notant que la police exhorte le public à ne pas se laisser influencer par de tels appels.

«Le public est invité à ne pas répondre aux appels à la violence et à la criminalité. Il est aussi appelé à ne pas participer à des activités qui cherchent à défier l’Etat de droit et à saper l’autorité de l’État», a-t-il insisté.

En juillet, l’Afrique du Sud a été secouée par des violences meurtrières et des émeutes sans précédent suite à l’emprisonnement de l’ancien président Jacob Zuma, reconnu coupable pour outrage à la justice.

Le gouvernement provincial du KwZulu-Natal a décrété l’état de catastrophe en raison de l’ampleur des dommages économiques et humains causés par les émeutes violentes. Selon des chiffres officiels, l’Afrique du Sud a perdu, lors de ces évènements, plus de 50 milliards de rands (plus de 3 milliards de dollars).

Le bilan humain a été également très lourd, avec pas moins de 330 personnes tuées, notamment à cause des bousculades qui ont eu lieu lors du pillage des centres commerciaux.

( Avec MAP )