L’Assemblée nationale sud-africaine se réunira vendredi pour élire le prochain Président, au lendemain des élections législatives très disputées organisées le 29 mai, a annoncé lundi la Cour constitutionnelle.
«En vertu des pouvoirs conférés par la Constitution, le juge en chef Raymond Zondo a décidé que la première séance de l’Assemblée nationale aura lieu le vendredi 14 juin 2024 à 10h00», a indiqué dans un communiqué le Bureau de la plus haute juridiction du pays.
Le Congrès national africain (ANC) a perdu, pour la première fois depuis 30 ans, sa majorité au Parlement en n’obtenant que 40% des suffrages exprimés. Affaibli lors de ce scrutin, l’ANC est contraint de nouer des alliances avec d’autres partis politiques pour former un gouvernement de coalition.
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Selon la Cour constitutionnelle, M. Zondo présidera la première séance, au cours de laquelle il lancera un appel à candidatures pour l’élection du Président.
«Après que les membres de l’Assemblée nationale auront prêté serment (…), le juge en chef présidera à l’élection du président de l’Assemblée nationale, du Vice-président et du Président», a-t-on poursuivi.
Plus de 27 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales ont été attendus aux urnes, dans un scrutin annonciateur de changements profonds dans le paysage politique du pays.
Le parti de Nelson Mandela, qui a obtenu 159 sièges au Parlement, est suivi par le principal parti de l’opposition, l’Alliance démocratique (DA) avec 21,80% des voix (87 sièges), le parti nouvellement crée de Jacob Zuma, «uMkhonto weSizwe» (MK) avec 14,59% (58 sièges) et les Combattants pour la liberté économique (EFF) avec 9,52% (39 sièges).
Le Parti MK a fait une percée spectaculaire dans la province de KwaZulu-Natal (est), devançant même l’ANC et l’Inkatha Freedom Party (IFP).
Le taux de participation s’est établi à 58,63%, en baisse par rapport aux 66% enregistrés lors du précédent scrutin organisé en 2019.
