Afrique du Sud : L’assouplissement du confinement comporte des risques, « mais la vie doit continuer »

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Le vice-président sud-africain, David Mabuza, a reconnu, vendredi, les risques qui entourent l’assouplissement du confinement, entamé dès le 1er juin en Afrique du Sud, concédant que « la vie doit continuer ».

L’assouplissement du confinement comporte des risques qui devront conduire à des conséquences graves, a dit Mabuza, soulignant que son gouvernement était déterminé à trouver l’équilibre entre la reprise de l’activité économique et la protection des vies humaines.

En dépit de ces risques, l’Afrique du Sud n’est plus en mesure de maintenir le confinement sévère décrété pour freiner la propagation de la pandémie.

L’Afrique du Sud connaît une hausse inquiétante des infections. Selon les données officielles, le pays a recensé, jeudi, 3.267 nouvelles infections au coronavirus, portant le nombre total des contaminations à 40.792.

La pandémie a également fait 56 décès jeudi, portant le nombre total des décès à 848.

Par ailleurs, le vice-président sud-africain a souligné qu’en raison de la crise économique, le gouvernement ne sera plus en mesure de verser des aides sociales aux personnes ayant perdu leurs emplois en raison de la pandémie.

« La vie doit continuer. Nous ne pouvons pas survivre sur les aides alimentaires », a dit Mabuza, ajoutant qu’avec l’aggravation de la crise économique, de nombreuses personnes se tournent vers le gouvernement pour obtenir une aide financière que l’Etat ne peut fournir.

Le président Cyril Ramaphosa avait, à plusieurs reprises, mis en garde contre la hausse des infections suite à l’assouplissement du confinement. Il a récemment indiqué que l’Afrique du Sud se prépare à une importante hausse des infections, avec un pic attendu au mois de septembre prochain.

« Nous devons vivre avec le virus », a dit Ramaphosa lors d’une rencontre avec des membres du forum sud-africain des éditeurs. « Nous sommes en passe d’entrer dans la phase la plus difficile de la pandémie avec une propagation massive et incontrôlable », a-t-il dit.