Afrique du Sud: la Cour constitutionnelle rejette le report des élections générales

La Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud a rejeté, vendredi, la demande de plusieurs partis d’opposition de reporter la date des élections générales, prévues le 29 mai courant, après avoir dépassé la date limite d’enregistrement de leurs candidats.

Le Congrès africain pour la transformation (ACT), le Parti travailliste d’Afrique du Sud et l’Alliance africaine des sociaux-démocrates (AASD) ont saisi la plus haute instance judiciaire du pays pour avoir une autre chance de présenter leurs listes électorales.

Les formations politiques ont affirmé que le portail en ligne de la Commission électorale indépendante (CEI) a mal fonctionné durant la période de soumission des listes, empêchant certains partis de participer au scrutin, en violation des dispositions de la Constitution.

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Le 15 avril, le Tribunal électoral a rejeté les demandes des partis visant à prolonger le délai de présentation des listes de candidats au-delà de la date limite fixée au 8 mars dernier à 17 heures.

Selon l’avocat du parti ACT, Gregory Amm, la décision de la Cour constitutionnelle privera plus de 120.000 partisans du parti de leur droit constitutionnel de voter pour le parti de leur choix.

En réponse aux partis concernés, la CEI avait expliqué que le report des élections générales coûterait au pays plus de 32 millions de dollars (près de 600 millions de rands).

Le scrutin du 29 mai sera l’un des plus disputés de l’histoire de l’Afrique du Sud. Plus de 27 millions d’électeurs inscrits sont appelés aux urnes pour renouveler le Parlement, qui désignera ensuite le prochain chef de l’État.

Le Congrès national africain (ANC), parti historique qui dirige le pays depuis la fin de l’apartheid en 1994, pourrait pour la première fois perdre sa majorité absolue au Parlement.