Le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) Julius Malema a été reconnu coupable en vertu de la loi sur le contrôle des armes à feu, a annoncé, mercredi, le tribunal de magistrature d’East London (sud).
Le sulfureux politicien de 44 ans était poursuivi pour cinq chefs d’accusation, dont possession illégale d’une arme à feu et de munitions, usage d’une arme à feu dans une zone bâtie ou un lieu public, et mise en danger imprudente de personnes ou de biens.
L’affaire remonte à un rassemblement en 2018 à Mdantsane, une commune de province du Cap-Oriental, lors duquel le mis en cause avait tiré en l’air à proximité de milliers de partisans.
Lors de ce rassemblement, Malema avait reçu l’arme de son ancien garde du corps, co-accusé dans l’affaire, mais reconnu non coupable au terme de ce jugement marathonien, qui a débuté lundi dernier sous haute tension.
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Malema a affirmé que l’arme en question était un « pistolet jouet » et qu’elle était chargée de cartouches à blanc, assurant qu’il va faire appel du jugement. Le tribunal rendra son verdict le 23 janvier.
La peine minimale prévue pour la possession illégale d’une arme automatique ou semi-automatique est de 15 ans de prison, bien que les tribunaux puissent prononcer une peine plus légère selon les circonstances.