La police sud-africaine a lancé une chasse à l’homme pour retrouver les auteurs présumés du meurtre de sept personnes, âgées de 20 à 30 ans, abattues par balles vendredi soir à Philippi East, au Cap.
« Les enquêteurs de l’unité provinciale des crimes graves et violents ont été affectés à l’affaire et exploitent toutes les pistes disponibles pour identifier et arrêter les responsables de cette attaque brutale », a déclaré samedi le porte-parole de la police André Traut.
Le commissaire de police de la province du Cap-Occidental, Thembisile Patekile, a exprimé son inquiétude face au niveau de violence de l’incident et a lancé un appel à la communauté pour partager toute information susceptible de faire avancer l’enquête.
« La coopération de la communauté est essentielle pour traduire les responsables en justice et rétablir la sécurité dans nos quartiers », a affirmé Patekile.
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La semaine dernière, le township de Gugulethu (20km au sud-ouest du Cap) a également été secoué par une autre fusillade au cours de laquelle trois hommes ont été abattus, accentuant la peur dans une communauté déjà traumatisée par la violence persistante.
Théâtre depuis des mois d’une série de meurtres attribués aux gangs, le Cap-Occidental figure parmi les provinces les plus dangereuses du pays en raison du nombre des fusillades enregistrées.
De récentes statistiques font ressortir que plus de 800 personnes, dont 300 enfants, ont été tuées dans cette province au cours de l’année écoulée en raison de la violence des gangs.
Avec un des taux de criminalité des plus alarmants au monde, l’Afrique du Sud a enregistré 5.727 cas de meurtres durant le premier trimestre 2025, principalement dans les provinces de Gauteng, KwaZulu-Natal, Cap-Occidental et Cap-Oriental.
