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Afrique du Sud : des cas d’anthrax confirmés chez des animaux au Parc Kruger

SANParks, l’organisme chargé de la gestion, de la conservation et de la protection des parcs nationaux d’Afrique du Sud, a confirmé, jeudi, l’apparition de cas localisés d’anthrax chez des animaux dans le Parc national Kruger (KNP), la plus grande réserve animalière du pays.

Le porte-parole de SANParks, JP Louw, a indiqué que ces cas s’inscrivent dans le cycle naturel de la maladie dans le parc et qu’ils représentent un risque extrêmement faible pour les touristes.

« SANParks rassure le public : la situation est étroitement surveillée et il n’y a aucune raison de s’inquiéter », a-t-il souligné.

Il a précisé que l’anthrax est endémique dans la région, avec des cas sporadiques enregistrés chaque année, en particulier dans les zones situées au nord du parc.

« Les activités touristiques dans le Parc national Kruger restent sûres et ne sont pas affectées ; les visiteurs sont encouragés à continuer de profiter du patrimoine naturel unique du parc », a-t-il dit.

L’anthrax est causé par une bactérie sporulante présente dans le sol et peut infecter le bétail ainsi que les animaux sauvages. Les humains contractent généralement la maladie en entrant en contact avec des animaux ou produits animaux contaminés (manipulation des peaux infectées, consommation de la viande insuffisamment cuite…)

Louw a ajouté que des flambées localisées d’anthrax apparaissent parfois en hiver, comme cela avait été observé en 2015 dans la région de Nwanetsi.

« Cette année, les principales espèces touchées sont le koudou et le buffle – une situation typique qui ne menace ni la survie des populations ni la biodiversité du parc », a-t-il expliqué, assurant qu’il n’existe aucun risque d’exposition respiratoire pour les visiteurs.

Toutefois, a-t-il poursuivi, les visiteurs ne sont pas autorisés à sortir de leurs véhicules sauf dans les zones désignées, appelant les touristes à ne pas toucher ni approcher les animaux morts, une règle déjà prévue par le règlement du parc.

Il a signalé que l’épidémie devrait s’estomper avec les premières pluies, ajoutant que l’anthrax fait naturellement partie de l’écosystème et peut être considéré comme l’un des nombreux facteurs écologiques qui régulent les populations animales et contribuent à l’équilibre du système naturel.

Le parc national Kruger, une des attractions majeures de l’Afrique du Sud, s’étend sur 20.000 km2 et comprend une immense savane sans clôture s’étendant jusqu’au Mozambique voisin.

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