L’Afrique du Sud a signé un accord visant à protéger la biodiversité marine dans les zones océaniques qui ne relèvent pas de la juridiction d’une seule nation, a révélé mardi le département des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement.
L’Accord fournit le premier cadre mondial complet pour la protection de la biodiversité en haute mer et dans les fonds marins au-delà des juridictions nationales.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature, le ministre Dion George a appelé à un renforcement de la coopération mondiale, à une collaboration scientifique renforcée et à un soutien financier et technique accru aux pays en développement, afin de permettre la mise en œuvre complète et inclusive de cet accord juridiquement contraignant.
Il a en outre encouragé tous les États membres et les organisations régionales à signer et ratifier l’accord sans délai, afin de garantir son entrée en vigueur rapide et sa mise en œuvre effective, dans l’intérêt commun de la préservation de la biodiversité marine pour les générations présentes et futures.
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La signature de l’accord devrait renforcer la gouvernance mondiale des océans et contribuer à faire progresser les efforts locaux pour développer l’économie, sans compromettre l’océan.
Souvent appelé «Traité sur la haute mer», il comble des lacunes critiques dans la gouvernance des deux tiers des océans situés au-delà des juridictions nationales. Il introduit aussi des outils tels que la gestion par zone, les études d’impact environnemental, le renforcement des capacités et un mécanisme de partage des ressources génétiques marines.
La cérémonie de signature s’est déroulée lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), organisée à Nice, en France. La conférence vise à accélérer l’action mondiale pour la conservation et l’exploitation durable des océans, en soutien à l’Objectif de développement durable n° 14 : «Vie aquatique».