La Zambie devrait bénéficier d’un financement de l’Italie, à travers le Fonds mondial pour le développement durable doté de 4,5 milliards d’euros, suite à la signature, mercredi à Lusaka, d’un protocole d’accord entre les deux pays.
L’accord a été signé par le ministre zambien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mulambo Haimbe, et l’ambassadeur d’Italie en Zambie, Enrico De Agostini.
Il sera mis en œuvre de manière bilatérale, avec la participation du ministère zambien de l’Economie verte et de l’Environnement et du ministère italien de l’Environnement et de l’Energie.
Dans une allocution de circonstance, M. Haimbe a souligné l’importance de cet accord pour favoriser le développement durable et renforcer davantage les liens entre les deux nations.
Pour sa part, le directeur général de la coopération du ministère italien des Affaires étrangères, Stefano Gatti, a déclaré que l’accord est essentiel pour approfondir les relations bilatérales et faire progresser les initiatives de développement durable en Zambie.
Ce fonds de 4,5 milliards d’euros vise à soutenir divers projets de développement durable, à renforcer la protection de l’environnement et à promouvoir les pratiques d’économie verte en Zambie et dans d’autres pays bénéficiaires.
Cette coopération marque une étape importante vers la réalisation des objectifs de développement durable et la promotion de la collaboration internationale, souligne-t-on.
Début juillet, la Zambie a bénéficié d’une enveloppe de 66,8 millions de dollars, accordée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), pour lui permettre de renforcer sa résilience dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture et l’eau.
Le financement sera réparti de manière inégale entre divers secteurs, à savoir l’agriculture, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, ainsi que la promotion d’une croissance économique inclusive, a indiqué le ministère de l’Economie.
La Zambie est durement frappée par la sécheresse depuis plusieurs années, causant des pertes de récoltes de 60 à 95 % sur de vastes étendues et entraînant notamment une hausse de 83 % des prix du maïs.
Si ce phénomène est naturel, il est aggravé dans ce pays d’Afrique australe par le changement climatique, qui a entraîné des périodes prolongées sans pluie, avec des conséquences sur plusieurs secteurs d’activité.
Avec MAP